Chef-d’oeuvre que sont les écrins.

 

Vous n’êtes pas sans ignoré que tout bijou offert, l’est en principe dans un magnifique écrin, qui le sublime déjà sans l’avoir vu, et qui permet souvent à la personne recevant le cadeau d’exprimer une vive joie et même beaucoup plus sur le moment. C’est justement de cet emballage qui sera la première vision qu’est l’écrin que je vais vous parler.

Le bijou ancien contenu dans son écrin, était entièrement travaillé à la main, mais pas seulement l’écrin lui aussi l’était et même souvent fabriqué sur mesure pour recevoir son bijou ou sa parure de façon que chaque pièce avait sa place creusée dans le bois pour que celle-ci reste figée dans sa cavité pour ne pas s’abîmer ou s’entrechoquer avec son voisin.

En effet la plupart des écrins anciens sont à la base des coffrets en bois, formés, sculptés, sur lesquelles les charnières et fermoirs étaient rajoutés, puis à l’intérieur recouvert de velours et satin, et sur l’extérieur de cuir, qui lui-même pouvait être gaufré ou travaillé au fer à dorer avec de l’or, armorié ou personnalisé, pour les plus prestigieux, ou de papier imitant celui-ci par la suite.

Il existe toutes sortes de matières dans lesquelles ces écrins étaient aussi fabriqués, ou recouverts, selon les époques, par exemple en écaille de tortue, en bois précieux marqueté, en argent ou en or, en galuchat, en nacre, en ivoire, ou en pierres naturelles, en bakélite, ou premières matières PVC , en velours, en tissus divers, en papiers divers etc.

Tous les écrins d’une forme particulières souvent prévu pour des parures étaient appelé « écrins de formes », ceux-ci pouvaient être de diverses formes variables ou géométriques avec une hauteur spécifique pour recevoir un diadème ou un peigne de tête ou à sa base le bracelet faisant partie de l’ensemble.

Bien entendu plus la marque ou le nom du fabricant du bijou était connu et réputé, plus l’écrin était lui-même d’une qualité irréprochable utilisant les matériaux les plus coûteux et somptueux de l’époque.

Ceux-ci n’étaient pas fabriqué par les bijoutiers ou orfèvres eux-même mais par des artisans gainiers, les premiers écrins furent fabriqués environ vers les 15 et 16 ième siècle tels que l’on les connait aujourd’hui, avant cela la boîte à bijou remonte sans doute à l’époque égyptienne.

Voici en photos quelques exemplaires particuliers en formes avec un travail du cuir remarquable, ou en matières nobles pour illustré cet article.

Ecrin bois et cuir rouge avec motif style reliure, 19ième siècle.

Ecrin ancien bois et cuir marque Méllerio

Ecrin en bois et cuir gaufré dit de forme, marque Méllerio, mileu 19ième siècle.

Ecrin de bague en bakélite de forme coquillage.

Ecrin en bois et écaille de tortue.

Ecrin pour bracelet en bois et cuir avec travail au fer à dorer et or, monogramme et couronne.

Intérieur de l’écrin Méllerio en satin et velours.

Ecrin ancien bois et cuir marque Méllerio